The Upgrade! Paris – Art, design, designeuse

Conference Art et Technologie.

Etienne Mineur a Upgrade, reseau de conférence sur l’art numérique.
Design et art, why not ? En tout cas, Etienne et son enthousiasme contagieux est toujours passionnant à écouter et son travail est intéressant.

Une chose m’intrigue. Il y a sur le cartel de présentation de l’événement, pour présenter la courageuse organisatrice de l’événement, l’expression suivante que je trouve ridicule.

designeuse d’interaction

Le design est un mot d’origine étrangère qui jusqu’a maintenant ne se féminisait pas. Parle t’on de Designeuse produit, designeuse d’environement, designeuse gaphique, designeuse industriel(le)?, ce n’est pas très élégant… Matali Crasset n’est pas une designeuse, c’est une designer talentueuse. Soit l’artiste est féministe, ce qui est son droit. Soit on est dans une performance artistique militante ce que je peux comprendre. Mais je trouve cette déclinaison sans élégance.
Peux être Créatrice d’interaction serait plus appropriée ?. Quand à « interaction », mot inventé par un designer industriel Bill Moggridge Anglo-Saxon, il correspond peut être a une vision réduite ou trop pragmatique du rôle du design dans le numérique qui ne peut se réduire aux seules interactions. elles ne sont pas une fin en soi.
A explorer en allant à la conf…. The Upgrade! Paris

1 Comment

  • Mael

    C'est vrai que la discipline du design d'interaction est limitée à des projets d'entreprises ou d'institutions, puisque le design est du domaine des arts appliqués.
    Je ne connais pas trop les usages de l'art numériques, mais effectivement se revendiquer designer est étrange pour des artistes. Se réclamer d'un champ d'inspiration dans le design pourquoi pas cela dit...Tout le problème étant que le graphisme, le design, l'architecture...ont trop cherché la reconnaissance des arts "supérieurs" quand la classification avait encore cours, entretenant la confusion entre art plastique et appliqués.
    On a aujourd'hui encore le cas d'exposition de "graphisme" alors qu'il s'agit la plupart du temps d'œuvres réalisés par des graphistes en dehors de leurs commandes, et donc sans contraintes économiques directes. De l'art en somme, mais non-assumé comme tel.

    Quoiqu'il en soit voilà un débat intéressant. Existe-t-il des sites, des revues, des lieux de références où l'on puisse explorer les pratiques et les méthodes de ces explorateurs, comme cette conférence dont vous parlez, mais qui hélas a lieu à Paris ?

Leave a comment