WeME interface organique (Maj)

la transformation des objets illustrée par le projet WEME réalisé en 2006 à l’ADN de l’ENSCI. Celui ci-illustre le concept d’interface organique.


En complément du très complet article d’Hubert Guillaud d’Internet Actu sur les Interfaces Organiques.
Voici un projet conçu il a à trois ans  l’Atelier de Design Numérique de l’Ensci.
Celui-ci illustre parfaitement le concept de nouveaux objets (NeoObjet),  métissage de matière, usage, information et de service.

WeMe est un concept d’objet de communication dont les signaux sont créés par une déformation de la matière. 

Cet objet de communication calme illustre les paradigmes de relation entre la forme, les signes et l’information. 
Par dela des écrans, les objets deviennent des interfaces et des messages. Elle appellent à l’invention de relation manipulable et transformable entre la forme et les usages.
Un commentaire publié sur Internet Actu qui revient sur les raisons pour lesquelles  j’ai trouvé l’article d’Hubert Gullaud formidable.
Magnifique car c’est un sujet pointu. Il s’agit ici plus de transformation des objets plus que d’innovation
Magnifique car entre fantasmes, désir de nouveauté, envie de reporter et de contribuer, le monde de ceux qui ont envie que cela change de manière partagée est parfois tenté de suivre le courant ou de s’enthousiasmer pour une certaine innovation convenue. 

Magnifique car transformer n’est pas colporter une pensée « Mainstream » (le cloud, le 2.0, le User User Customer centred focus Design, le co-co design, l’internet des Rfid, SaaS, etc…). Ce n’est pas non plus importer les cultures d’ailleurs pour savoir ce qu’il faut faire. A ce sujet, L’iphone et le multitouch ne relevait d’aucune excitation préalable…
Magnifique car montrer que la technologie est saisissable est important. Nous avons laissé passé le premier temps de l’informatique ici, il est possible de proposer de nouvelles alternatives à partir d’enjeux nouveaux et qui ne sont pas issues  d’industriels en situation de quasi monopole (internet des objets, cloud computing, SaaS, Ria, etc…). 
Magnifique car j’ajouterai à cet article qu’inventer l’esthétique de ces « choses » est également important pour en faire des Objets.
Magnifique car les interfaces organiques, nous sommes dedans depuis 2 à 3 ans à l’Ensci. Cela veut dire que nous sommes vivants.
Magnifiques car montrer que l’on peut  proposer et participer à la conversation  ici, sans être là-bas. C’est également important. C’est pour cela que je suis content. 
Magnifique car de bons articles de journalisme sur l’innovation clairs, précis, complets sont rares dans le champ du design et des nouveaux objets. 
Magnifique, car l’époque qui s’ouvre est pleine d’enjeux humains, esthétiques et technologiques. A nous de saisir ces opportunités.
magnifique parceque stimulant 


Caroline Journaux – Nicolas Masson (Stagiaire InSitu) | Ensci ADN Jean louis Frechin

1 Comment

  • Le de9bat pourrait eatre lance9, mais il ne le sera pas (CPE expe9rience obilge) Pour lancer le de9bat, il faudrait regarder un peu plus loin que la dualite9 pre9pa-fac et prendre en compte les autres filie8res du supe9rieur (BTS et IUT, sans parler des e9coles post-bac mais c'est une autre histoire), qui sont se9lectives. Se souvenir que l'objectif des bacs ge9ne9raux et technologiques n'est pas d'envoyer des gens sur le marche9 du travail, et que n'offrir aucun de9bouche9 e0 ces bacheliers serait tout autant une absurdite9. Voir, aussi, qu'un syste8me qui offre moins de places, et de fae7on se9lective, en e9tudes supe9rieures courtes (BTS et IUT donc) qu'en e9tudes supe9rieures longues sans se9lection (fac) est une aberration.Bref, se rendre compte que la se9lection e0 la fac sans rien changer ailleurs n'ame9liorerait rien. Il faudrait compenser en ouvrant des places en BTS et en IUT, mais e7a e7a coute. Beaucoup plus cher que la fac.

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