Apres son polémique article dans le monde, quelques propos du philosophe controversé ici et célébré ailleurs….
Extrait de sa biographie
« Latour et Woolgar proposent une vision hétérodoxe et controversée des sciences. Ils défendent l’idée que les objets d’étude scientifiques sont « socialement construits » dans les laboratoires, qu’ils n’ont pas d’existence en dehors des instruments de mesure et des spécialistes qui les interprètent. Plus largement, ils considèrent l’activité scientifique comme un système de croyances, de traditions orales et de pratiques culturelles spécifiques.«
La science et la vérité scientifique ne serait finalement qu’un déterminisme autoreferencé ? » un genre en soi ? ».
_ »Latour s’inscrit dans une tradition philosophique qu’il qualifie de « non-moderne », par opposition aux modernes et aux postmodernes. Il s’intéresse à l’opposition entre les objets (ultimes, qu’on peut lancer à la tête du conférencier) et les choses (qui s’imposent à nous – les États, par exemple). Il se demande pourquoi nous ne maîtrisons pas ce dont nous sommes les auteurs. »_
_ »Ses conceptions sur les « non-humains » l’amènent à élaborer un véritable programme d’écologie politique. Notant l’impact des découvertes scientifiques sur l’organisation de la société, il souhaite que la Constitution du pays prenne en compte non seulement les humains mais aussi les « non-humains ». À cette fin, il propose la création d’un « parlement des choses », dans lequel les choses seraient représentées par des scientifiques ou des personnes reconnues pour leur compétence dans un champ particulier, au même titre que les députés traditionnels représentent aujourd’hui les citoyens »_.
Dans cette autre partie de son travail, Latour éclaire le distinguo entre choses et objets. Cette clarification est importante dans le cadre des réflexions sur l’internet des choses (au US) et l’internet des objets (en France).
Ici on n’est pas d’accord et on n’aime pas
Le site , la biographie et les publications de Bruno Latour.
Comment